Banque de connaissance

Malgré les campagnes de sécurité routière annuelles, le nombre d’accidents sur le chemin du travail ne cesse d’augmenter. Les dernières statistiques du Fonds des accidents du travail (FAT) concèdent à 2006 le triste record de 20.448 accidents de ce type dont 4% sont mortels. En France, divers professionnels de la sécurité se sont penchés sur la question et ont mis au point des outils (1) afin de mieux évaluer et prévenir les risques routiers encourus en mission. Quels sont les principaux risques décelés? Comment les combattre efficacement?

Les cimetières laissent généralement une impression de paix. Mais ce calme apparent n’empêche pas que l’on y travaille parfois très dur et, donc, que l’on s’y expose à certains dangers. Quels sont les risques spécifiques encourus par le personnel des cimetières? Le point sur la situation.

Il y a deux ans, la chaîne de magasins Colruyt a a réactualisé son analyse des risques autour du transport interne. L’objectif était de revoir la sécurité dans ses centres de distribution. Cette initiative a été lancée de commun accord avec la direction. Elle a permis de clarifier la situation en matière de circulation sur l’ensemble des sites logistiques. Un entretien avec Johan Lowette, conseiller en prévention chez Colruyt.

Ce fournisseur propose des nouvelles collections de vêtements de travail spécialement conçus pour dames. Ces tenues sont élégantes, branchées et féminines. Les pantalons, vestes, gilets, polos et chemises à la coupe féminine ont été conçus pour les femmes travaillant dans des garages, des halls de production ou sur des chantiers de construction. Adaptée à l’anatomie de la femme, cette gamme de vêtement offre une grande liberté de mouvements. Ce fournisseur de services propose non seulement de livrer les vêtements mais également d’emporter, laver, contrôler et réparer si nécessaire.

Ce fabricant vient d’ajouter deux nouveaux casques de sécurité à son assortiment Head-Line. L’assortiment déjà existant (Delta) comprenait déjà 3 types de casques et un confort amélioré. La coquille est polyéthylène haute densité et est munie d’une rigole et d’un bandeau en plastique. Le casque offre une protection efficace contre les projections de métal fondu et résiste à des températures de -10°C à +50°C. Six couleurs différentes sont proposées. Avec un poids de 330g, le Delta est agréable à porter. Le casque Omicron, quant à lui, possède les mêmes qualités que le Delta mais offre en plus une suspension en térylène et un bandeau absorbant en nylon. Il est réglable sur 3 hauteurs et disponible en 2 modèles. En outre, ils offrent l’avantage de pouvoir être porté par des températures allant jusqu’à -40°C.

L’augmentation continue et rapide du nombre de troubles musculosquelettiques (TMS) du membre supérieur a donné lieu à de nombreuses interventions en entreprise et de nombreuses recherches. En France, le réseau de l’Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (ANACT) a réalisé, entre 2004 et 2007, des interventions auprès d’une vingtaine d’entreprises. L’objectif était de mettre en place une stratégie de prévention durable des TMS (1). Cet article explique les principaux dispositifs et outils d’intervention mis en œuvre, le rôle des intervenants (2) et donne les premiers résultats des interventions.

En Belgique comme ailleurs, le stress au travail préoccupe les employeurs et les partenaires sociaux. Pour combler le manque d’indicateurs sur ce phénomène croissant, le centre de recherche de Securex, ZebraZone, a réalisé une étude à l’échelle nationale. Les résultats de l’année 2008 sont inquiétants: plus de 40% des travailleurs belges sont fréquemment à très fréquemment victimes de stress au travail.

L’Agence pour la Sécurité et la Santé au Travail a confié à des experts, dans le cadre de l’Observatoire européen des risques (1), la tâche d'analyser les risques psychosociaux émergents liés au travail. L’enquête, réalisée selon la méthode Delphi, a été complétée par une étude de la littérature sur les thèmes jugés prioritaires par les experts.

En 1968 naissaient les services de médecine du travail. Trente ans plus tard étaient créés les services de prévention. Cette année 2008 marque donc un double anniversaire qui se traduira par l’organisation de séances académiques et autres manifestations. Témoignant du vif intérêt suscité par l’avenir des Services externes de prévention et de protection (SEPP), les questions concernant la formation, la répartition des tâches, la concurrence ou encore les modalités de financement reviennent systématiquement dans les groupes de travail, les publications et les articles qui leur sont consacrés. Pierre Carlier, riche de ses trente années d’expérience dans le domaine, nous livre ses réflexions sur la question.

Le cliché de l’ouvrier polonais en situation illégale, qui travaille bien en dessous du tarif et qui n'a aucune connaissance en matière de sécurité, n’est que partiellement exact. En effet, en cas de problème, l’entrepreneur principal ou le maître d’ouvrage sera tout autant responsable que le travailleur étranger. Dans son étude "Grensoverschrijdende tewerkstelling"(1) réalisée à partir d’une enquête, Joanna Patrzalek propose quelques solutions pour mieux travailler avec de nouveaux ressortissants de l’Union européenne.

"L’innovation non technologique qui améliore les conditions de travail permet aux entreprises d’accroître leur productivité." C’est en ces termes que s’est exprimé le Dr. Frank Pot du Centre néerlandais pour l’innovation sociale (Nederlands Centrum voor Sociale Innovatie), au cours de la séance académique organisée en l’honneur du dixième anniversaire de Prevent. Selon lui, les entreprises du futur ne pourront pas se contenter d’innovations technologiques; elles devront également rechercher de nouvelles formes d’organisation du travail, de gestion du personnel et de collaboration interentreprises.

La publication du nouvel Arrêté Royal (1) a doté le secteur du transport de directives plus claires en matière de sûreté du chargement. Ces changements se répercutent aussi bien au niveau du transporteur que du chargeur, de l’expéditeur et du constructeur du véhicule. Willy van Praet, ing. lic., poursuit donc, dans ce numéro, l’analyse des différents aspects de la sûreté du chargement.